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1500 ans d'Histoire...

Au courant du VIIe siècle, l’empereur T’ai-Tsung (règne 627-649) autorise le monastère à la formation guerrière d’un petit groupe de moines. Lorsque l’empereur subit le siège d’agresseurs, il demande l’aide du monastère, qui lui envoi 13 moines guerriers formés aux techniques de la boxe Shaolin, un événement historiquement documenté. Ceux-ci sont si efficaces dans la défense de leur souverain que celui-ci ordonne la formation de 500 moines guerriers supplémentaires. À cette période, environ 1500 moines vivent au temple Shaolin et un tiers d’entres eux s’entrainaient aux arts martiaux. 

 

En 1674, l’empereur Kang-Hi (règne 1661-1722) demande l’aide des moines pour lutter contre ses ennemis. Le monastère lui envoit une centaine de guerriers Shaolin. La force de combat des moines est si efficace et fait si forte impression sur le grand empereur, qu’il se met à les craindre. En guise de remerciement pour leur mission héroique il envoi une armée attaquer et incendier le temple, tuant la plupart de ses habitants au cours d’un âpre combat. Alors que la majorité des survivants prennent la fuite pour trouver refuge dans d’autres monastères ou pour joindre l’opéra de Pékin, quelques moines restent dans les environs et continuent de se réunir et de pratiquer les arts martiaux en secret. À la mort de l’empereur Kang-Hi, le temple Shaolin est reconstruit et reprend sa fonction religieuse et de lieu d’enseignement et de formation aux arts martiaux. 

 

En 1928, l’histoire du temple Shaolin connaît de nouveau une fin soudaine - bien que temporaire -, lorsque qu’il se retrouve au centre d’un conflit entre les seigneurs de la guerre chinois. Les moines Shaolin doivent fuirent devant le général General Hsi-Xousan et ses troupes pour sauver leur vie. Mais là encore, des moines réussirent à garder la tradition et à sauvegarder l’esprit Shaolin. Vers la fin des années ’70, le temple est rebâti dans toute sa splendeur. 

Aujourd’hui, le temple Shaolin continue de prospérer comme monastère et comme centre d’art martial. Même le gouvernement communiste chinois a réalisé son importance et sa signification historique. Des groupes s’étant séparés du temple ou encore d’autres monastères dans d’autres régions de Chine ont même pris le nom de « moines » ou « temples » Shaolin pour attirer des membres. Mais seul le monastère de Songshan est le véritable berceau de la tradition et de l’art Shaolin. 

 

Afin de faire profiter de la culture Shaolin au plus grands nombre, les moines guerriers du temple ont été invité en Europe, Asie, Amérique et bien d’autres pays durant ces dernières années. Les moines guerriers présentent des démonstrations de Kung Fu dans plus de 100 pays et régions jusqu’à présent.

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